Exprimer ce que l’on pense, ce que l’on sent, de manière douce, juste et centrée est pour beaucoup d’entre nous un long « apprenti-sage. »
Notre être se sent nié et amoindrit lorsque ses désirs, ses perceptions et ses désaccords sont tus.
Sous prétexte de ménager les liens d’amours, d’amitiés, de relations importantes ou pas, d’ailleurs.
On se tait, on écoute, on encaisse, on s’efface, on s’oublie, puis on se nie
L’autre sait bien évidement mieux que nous ce qui est bon pour nous.
Je comprends alors avec le recul qu’il y a la peur de choquer, la peur d’être différent, la peur de ne pas être là où l’on nous attend. Cette crainte d’oser, de s’affirmer, est bien là!
J ‘ai peur de les perdre : ma famille, mes amis, mon image?
Non- j’ai peur de me perdre.
Et si si les bouées affectives, auxquelles je m’accrochais tant s’éloignaient et me laissaient seul face à moi même, que deviendrai je ?
La peur de décevoir m’assaille.
Ne pas être à la hauteur des espérances! C’est un grand classique et c’est désespérant!
Par cette pseudo « délicatesse » on tait souvent ce qu’on aimerait exprimer puis on apprend alors à nos dépends que ce qu’on n’exprime pas ulcère notre intérieur .
La frustration et la colère s’installent presque à notre insu.
Oser dire peut paraitre simple, mais paradoxalement, il nous arrive souvent,lorsque nous sommes blessés, de nous taire, de ruminer et de construire un monde de suppositions.
« Quand il y’a le silence des mots, se réveille la violence des maux ».
En m’abstenant de faire parler mon coeur, je m’empêche de me positionner face à moi même, face à ma vie. Je remets le pouvoir de décision dans les mains d’un autre, parce que je ne me sens pas assez courageux pour décider par moi même et pour moi même.
Alors, ma tête se pollue, mon corps se pollue, mon coeur se pollue, mes relations se polluent par mon incohérence et mon manque de courage d’être moi.
La kinésiologie un merveilleux outil pour passer de la peur de perdre à l’assurance en cultivant l’accord avec soi même.