Invitation au détachement
Peu d’entre nous traversent la vie sans être confrontés à l’épreuve du détachement.
Ce processus nous pousse à prendre conscience de l’impermanence et de la fragilité des êtres, des choses et des situations.
La vie nous rappelle régulièrement que rien n’est jamais acquis, même quand on y croit profondément.
En un instant, ce sur quoi nous comptions peut disparaître, nous laissant face à l’inconnu, surpris et déstabilisés par des bouleversements inattendus.
Les cycles de perte, qui nous poussent à nous détacher, que nous le souhaitions ou non, font naître des émotions « désagréables » : peur, abattement, désespoir, colère, regrets, et bien d’autres encore. Chaque séparation, chaque adieu, ressemble à une petite mort, nous rappelant notre propre vulnérabilité et l’impermanence de tout ce qui nous entoure.
Le détachement, souvent douloureux, exige un processus d’intégration. Il est important de comprendre que ce dernier ne peut exister sans un attachement préalable.
Ces deux notions partagent une même racine “attache”.
Mais lorsque nous sommes attachés, qu’est-ce qui nous lie exactement ?
Est-ce l’habitude, l’amour, le confort, une croyance, un manque, une routine ou une illusion ?
Tout comme la rose qui naît, s’épanouit, perd ses pétales et meurt pour retourner à la terre, nous faisons partie de ce cycle éternel.
La différence avec l’humain est que
La rose est sans pourquoi.
elle vit, accepte ce qui est, sans s’enliser dans la victimisation, sans croire que la vie lui en veut personnellement.
Quel que soit notre type d’attachement, qu’il soit amical, familial ou matériel, il est essentiel de se rappeler que tout a un début, un milieu et une fin.
Nous, êtres humains sommes fragilisés par l’inconnu, les bouleversements , les intempéries de la vie comme si nous étions totalement déconnectés à notre aptitude à faire Face.
Qu’il s’agisse d’un changement, d’une séparation ou d’un événement inattendu.
S’en suit une montagne de questionnements énergivores et souvent inutiles pour fuir le présent et la douleur.
Est-ce possible ?
combien de temps cela va durer?
Comment ça va se passer?
Quand est-ce que ça arrivera ?
Est- ce que je vais y arriver ?
Peu d’entre nous traversent la vie sans être confrontés à l’épreuve du détachement.
Ce processus nous pousse à prendre conscience de l’impermanence et de la fragilité des êtres, des choses et des situations.
La vie nous rappelle régulièrement que rien n’est jamais acquis, même quand on y croit profondément.
En un instant, ce sur quoi nous comptions peut disparaître, nous laissant face à l’inconnu, surpris et déstabilisés par des bouleversements inattendus.
Toutes ces questions sans réponses nous déconnectent du moment présent , nourrissent nos peurs et un sentiment d’injustice .
Mais qui sommes-nous pour juger ce qui est juste ou non, ou pour déterminer le “moment propice” pour affronter ce que l’on doit affronter ?
Et si, au fond, tout ce qui arrive était là pour notre plus haut bien, pour notre évolution, notre apprentissage, notre révélation à nous même ?
Face à la peur de l’inconnu, notre première réaction est souvent la colère, car nous nous retrouvons désemparés face à une situation hors de notre contrôle, dépourvus et sans repères .
Pourtant, la vie nous invite à accueillir, à accepter ce qui est, à nous adapter, parfois même à plier sous les circonstances, plutôt que de nous obstiner à suivre ce que nous avions envisagé.
Tout se joue de manière subtile entre résistance et accueil.
La vie nous invite à danser avec elle, à faire preuve de flexibilité, d’humilité, à lâcher prise ,à nous pardonner d’abord , puis pardonner aux autres .
Les changements sont une opportunité d’évolution , une invitation à nous révéler à nous-même. Chaque obstacle sur le chemin peut être une occasion de grandir, à condition de choisir de le voir ainsi.
Se laisser un temps pour réaliser la chute , reconnaitre la douleur, reprendre son souffle et doucement se relever dans sa verticalité .
À nous de surfer sur les vagues, d’accepter les hauts et les bas, et décider de ne regarder en arrière que pour nous sentir fiers de ce que nous avons accompli.
Le processus de détachement ne se fait pas en un claquement de doigts. Il se fait en étant à l’écoute de son corps, de ses ressentis et des émotions qui le traversent.
Il nous appelle à être vigilant au contenu du mental , à être conscient de l’automatisme des pensées et à choisir en toute connaissance de cause un présent plus centré pour un futur plus serein .
Je suis Kinesiologue et prête à vous accompagner sur ces chemins de transformations.
N’hésitez pas à prendre rendez-vous.
Lilia Jarrar Kinesiologue marseille 13009
PS- si cet article résonne en vous , faites moi part de vos commentaires et vos ressentis pour enrichir mon expérience 🙏.
N’hésitez pas à partager
Tout ce qui n’est pas transmis est perdu 😉🌟
